Ce témoignage est celui d’une vendeuse de culottes sales sur un site bien connu dans le milieu. Nous vous laissons l’appréciation d’évaluer ce que la vendeuse a à vous dire.
J’ai découvert cet univers fétichiste particulier au salon érotique de Paris, où une entreprise appelée Culotte Salie avait un stand rempli de culottes, de strings et de chaussettes usagés, parfaitement emballés dans des sacs en plastique. À l’intérieur, on pouvait trouver une photo des filles anonymes portant le vêtement et la saleté accumulée à l’intérieur. Oui, c’était à la vue de tous. J’avais devant moi une pile de culottes sales totalement visibles et beaucoup de curieux autour. Le propriétaire de ce site m’a proposé de vendre ma culotte. Au début, j’étais à la fois dégoûté et curieux. Je n’ai jamais osé. Mais des années plus tard, je me retrouve à emballer mes propres sous-vêtements. Comment en suis-je arrivé là ?
Ma culotte sale en vente sur Internet
Après ce premier contact, j’ai perdu tout intérêt pour la vente de culottes sales en ligne. Je n’ai donc pas envoyé mes culottes sur ce site, même si c’était une idée que j’avais en tête pendant mon temps libre.
Des années plus tard, les coïncidences de la vie m’ont fait rencontrer à nouveau le propriétaire de ce site, mais cette fois-ci, il avait changé de nom. Il s’appelait La Culotte Sale et porte bien son nom parce qu’il permet d’acheter et de vendre une culotte sale. Cette entreprise était devenue une entreprise beaucoup plus internationale et anonyme qui mettait en contact les acheteurs et les vendeurs de culottes sales. Après plus d’insistance, j’ai pris ma décision. La plupart des filles restent totalement anonymes et leur identité est protégée par le site. Tant le vôtre que celui du client.
« L’idée est née lorsqu’un des partenaires est allé au Japon et a découvert ce fétiche. Il a pensé qu’il pourrait y avoir un marché en Espagne intéressé par les culottes sales. Le site web a donc été créé. Nous avons environ 3 600 vendeurs et nous poussons différentes catégories pour plus de variété », m’a dit la propriétaire de ce site.
Comment sont les acheteurs de culottes portées ?
Des mois ont passé depuis ma décision et ma culotte était déjà publique. Soudain, un jour, j’ai reçu un message privé via le web d’un type intéressé par ma culotte transparente. Il a précisé que les souillures devaient dater de quelques jours et ne concerner que des pertes vaginales. Oui, il y a des gens qui demandent un autre type de saleté, beaucoup plus scatologique. J’étais curieuse de savoir qui était ce type, s’il était plus âgé ou plus jeune, s’il était marié, où il gardait ma culotte… Le profil de l’acheteur est généralement celui d’un jeune célibataire qui vit dans une petite ville. Il y a très peu de culottes que nous envoyons à Paris ou Marseille. Comme c’est un fétiche, ils les gardent ou se masturbent avec. Cela ressemble à un truc super sale mais, en réalité, ils veulent des vêtements propres. Il y a d’autres hommes qui recherchent une saleté plus importante que la normale, tachée de fluides corporels ou d’autres choses. Mais ce n’est pas une perversion, c’est juste une collection fétichiste », me dit cette propriétaire.
Suivant les instructions de mon acheteur anonyme, j’ai passé deux jours à tacher mes culottes. D’un côté, j’étais un peu nerveux à l’idée que quelqu’un puisse sentir cette partie intime de moi, mais ce sentiment était dominé par la curiosité morbide que cela me procurait. Après ces jours, j’ai conservé mes culottes dans un sac transparent hermétique avec une note écrite à la main dont l’expéditeur serait cet acheteur très spécial. Je lui ai parlé de mes sentiments et de l’excitation qu’il y avait à les porter. Je me suis rendue au bureau de poste le plus proche, je les ai mis dans une petite enveloppe (de manière assez discrète, bien sûr) et j’y ai inscrit l’adresse de Secret Panties. Ils envoyaient la culotte à l’acheteur sans qu’aucun de nous ne connaisse nos adresses respectives.
De nombreuses filles m’ont déjà demandé de vendre des culottes (même sur Tinder). Dans mon cas, je ne peux pas donner beaucoup de conseils car je n’en ai vendu qu’un seul. Mais Lisa dit que pour vendre, il faut beaucoup de fantaisie, raconter une histoire érotique dans la description du vêtement, c’est-à-dire ce que vous avez fait avec, ce que vous avez ressenti, etc. « Au final, les clients les achètent parce qu’ils imaginent l’histoire qui se cache derrière et c’est ce qui rend le vêtement unique. En outre, les photos doivent être de haute qualité et attirer l’attention, mais sans être explicites », explique Lisa.
Les slips et les chaussettes de sport sont les deux meilleures ventes chez Secret Panties. Sans hésiter, le prochain ajout à ma collection sera des chaussettes très transpirantes et odorantes. Maintenant j’ai une excuse pour aller à la gym à nouveau.
